Résumé

Les politiques de réduction des risques de catastrophe et les mécanismes institutionnels existent à différents degrés d’aboutissement dans les pays africains qui font partie du consortium. Leur efficacité est toutefois limitée lorsqu’ils ont à traiter avec les grandes catastrophes et les situations d’urgence complexes. La gestion des risques est souvent limitée à la surveillance des risques spécifiques, en ne tenant que peu ou pas compte du facteur vulnérabilité de la zone à risque, ni de la nature systémique et de l’effet domino possible que peuvent entraîner des risques de nature différente. C’est la vulnérabilité de la population et de l’infrastructure face au risque qui peut transformer un danger en une catastrophe majeure.

Le but du projet est de construire une plate-forme de référence appropriée pour la gestion des catastrophes naturelles et des risques environnementaux en Afrique. La plate-forme doit permettre aux parties prenantes dans la gestion des risques de développer et d’utiliser des modèles spécifiques de gestion des risques et, par conséquent, la plate-forme fournira des autres services et des solutions pour qu’il soit facile de créer une gestion multirisques, c’est-à-dire la plate-forme capable d’exploiter les points communs des sources d’information et de prendre en compte les interdépendances entre les différents risques. La plate-forme mettra en vedette deux grandes composantes techniques :

• un environnement pour la fourniture de services de toutes sortes liés à l’acquisition, le traitement, la diffusion de l’information et un stockage efficace de toutes les informations pertinentes afin que les intervenants peuvent ensuite analyser la séquence des événements et d’adapter en conséquence les procédures opérationnelles,
• et une solution multiple pour les communications (réseaux de capteurs, de détecter à distance le transfert de données, l’accès aux services, d’alerte, les communications d’urgence), basée sur IPv6 soit en fédérant les communications existantes soit en fournissant des solutions IPv6.

Le projet vise à fournir une plate-forme logicielle ouverte, utilisable par les parties prenantes (utilisateurs finaux) grâce à des scénarios opérationnels servant de référence et capable d’être déployée ultérieurement à plus grande échelle. Elle devrait également fournir des outils de prototypage pour les systèmes de gestion des risques et pour soutenir un développement rapide pour répondre aux demandes de services. Cette plate-forme sera alimentée par des données provenant d’applications spécifiques (feux de brousse, inondations, désertification et risques urbains comme la pollution).

→ http://www.irma.lu

Partenaires

	Université du Luxembourg Luxembourg
	Centre de Communications du Gouvernement Luxembourg
	Spacebel S.A. Belgique
	Thales Alenia Space France
	SES GLOBAL
	Cisco Systems International B.V. Pays-Bas
	Réseau national de télécommunications pour la technologie, l'enseignement et la recherche France
	Tilburg University Pays-Bas
	Council for Scientific and Industrial Research Afrique du Sud
	Centre de Suivi Écologique Sénégal
	Centre Royal de Télédétection Spatiale Maroc
	Institut National des Postes et Télécommunications Maroc
	École nationale supérieure polytechnique de Yaoundé Cameroun
	ICT Policy Implementation Technical Unit, Mozambique Mozambique

Inondation, Afrique du Sud

Avancement

Domaines d'action

Ce projet couvre les domaines suivants :

• Catastrophes
• Environnement
• TIC

Financement

Ce projet est co-financé par la Commission européenne.

Rôle de TSF

Pratiquement, TSF assurera le support technique sur le terrain afin de résoudre les points cruciaux.

TSF aidera les partenaires africains du projet IRMA à effectuer les tests sur le terrain.

En tant qu'organisation sans but lucratif, TSF peu certainement agir plus facilement que les sociétés commerciales présentes dans le consortium.

De plus, TSF sera soucieuse du retour d'informations provenant du terrain, pour pousser le consortium à rester aussi concret que possible quant à la robustesse des solutions proposées.