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Historique


Pourquoi une ONG supplémentaire ?

Si l’informatique est pratiquement le seul domaine où les producteurs sont prêts à donner gratuitement (OpenSource), le fruit de leur labeur (leur code), il est cependant moins évident d’accéder au monde caritatif pour un ingénieur informaticien que pour un médecin par exemple s’engageant pour MSF.

Comment fournir les moyens à toute cette générosité de s’exprimer pour les plus démunis ?


Pourquoi des technologies ?

Une très grosse partie de notre existence au quotidien est sous-tendue par les technologies.

Transport, agriculture, éducation, santé, DRM : tous les secteurs de coopération sont tributaires de près ou de loin de l’apport technologique, et plus particulièrement de l’informatique.

Par exemple, il est évident que les pays moins équipés n’auront ni le temps ni les moyens d’être câblés, et donc que le sans-fil sera la norme.

Il n’est donc plus question de « fourguer » nos vieilles technologies (e.g. téléphones filaires) mais au contraire d’étudier les produits les plus performants, consommant le moins possible, et donc capables d’être alimentés par des énergies renouvelables, tels que les panneaux solaires.

Donc, puisque les technologies ont indubitablement amélioré nos conditions de vie, en diminuant par exemple la pénibilité ou la répétitivité de certains travaux, comment les technologies peuvent-elles concourir à éviter que le fossé ne se creuse entre pays du Nord et pays du Sud ?


Quelle place au sein du monde caritatif ?

Par l’utilisation des technologies, les fondateurs de TSF voulaient se considérer plus comme un soutien (back) que comme une aide (front) et, dès le départ, ils ont eu le souci de bâtir une association internationale avec deux cibles prioritaires :

  1. Les associations et institutions caritatives qui le demandent.

    Que ce soit sur le terrain ou même à leur siège social, de nombreuses associations caritatives sont confrontées quotidiennement à des besoins technologiques de plus en plus nombreux et de plus en plus pressants (monter des réseaux, faire fonctionner une pompe, construire une ruche, équiper des bureaux, réaliser l’inventaire, faire un planning logistique, …), sans toujours pouvoir y répondre de façon satisfaisante en terme de qualité, délais ou coûts

    TSF désire être une pierre supplémentaire à l’édifice de la coopération internationale humanitaire en proposant ses services aux différentes ONG opérant déjà sur le terrain pour les aider et les soutenir dans des domaines qui n’appartiennent généralement pas au champ de leurs compétences premières, telles que par exemple, l’informatique et les télécommunications.

  2. Les populations les plus démunies (nécessitant une intervention spécifique et complémentaire, en soutien aux aides publiques ou privées) :

    • Soit socio économiquement les plus faibles : enfants, jeunes, vieillards, malades, exclus, socialement ou géolocalement défavorisées, ….
    • Soit des personnes en difficulté, pour leur permettre de prendre leur vie en charge autant que faire se peut ; par exemple les jeunes de banlieue pour accéder à l'apprentissage et à la formation en guise de tremplin à leur (ré)insertion dans la société; ou bien des personnes éloignées n’ayant pas accès aux soins de santé, …


Spécificité : composante économique

A moyen terme, le déploiement de technologies éprouvées et durables peut engendrer des effets économiques positifs non négligeables.

Ne fut-ce que pour éveiller l’intérêt des locaux et les initier à certaines réalités économiques, TSF ne doit pas négliger l’aspect profit.

Sans se voiler la face, vu le modèle économique global (mondialité) dans lequel nous vivons aujourd’hui, l’intérêt local le plus facile à fustiger est le gain pécuniaire.

En clair, il faut amorcer le business pour que les affaires prennent localement et perdurent.

La pérennité des actions entreprises dépendent de la capacité locale à utiliser, maintenir, fabriquer, améliorer …. premières étapes vers l’autonomie qui est un de nos fer de lance, repris dans nos statuts comme un objectif majeur.

Quand nous parlons de rentabilité, il faut la considérer :

  • d’une part en termes d’autonomie sociale, de capital humain, de moindre gaspillage des énergies disponibles ;
  • et d’autre part, ne pas négliger l’aspect purement économique.

De fait au niveau des technologies, toutes les actions menées sur le terrain risquent d’être vouées à l’échec en l’absence de business local et de profit pour les populations locales, à moins de les porter indéfiniment à bout de bras à partir des pays du Nord …


Pourquoi l’ancrage au Luxembourg ?

Benoit Hap ex-MSF, médecin ingénieur informaticien avait déjà fondé TSF Belgique dont l’existence se nourrit de la même charte donc du même type de réflexions et des mêmes idées de solutions.

Par ailleurs, Benoit exerçant professionnellement au Luxembourg depuis plus de 3 ans, est un collègue et ami de longue date (25 ans) de Daniel Mart (SOS Médecins, MSF, Daniel est parrain de sa fille cadette, …) et a des relations privilégiées avec la R&D Luxembourgeoise :

  • CRPHT (depuis GEHR [1992] jusqu’à récemment [2007] Meshnet)
  • Uni Lux (PSC, IRMA et Latif Ladid/Thomas Engels … )

A la suite des observations suivantes, partagées avec ses collègues et amis :

  1. facilité d’accès aux pouvoirs publics et politiques
  2. facilité d’accès aux pouvoirs médiatiques
  3. engagement réel et pas seulement formel de 0,85 % PNB
  4. SES-Astra, leader mondial des satellites, seul arrosant toute l’Afrique
  5. spécialistes de la finance … microfinance, planet Finance  Deloitte

Ils ont conclu de concert qu’il existe au GD de Luxembourg, un formidable potentiel pour monter TSF International à Luxembourg puisque tous les aspects PRAGMATIQUES sont réunis, et des organisations PROFESSIONNELLES sont prêtes à nous suivre.