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Pourquoi les Technologies ?
Une très grosse partie de notre existence au quotidien est sous-tendue par les technologies, que l’on veuille le reconnaître ou non, qu’on l’accepte ou non. Il est par exemple évident pour tout le monde, qu’il serait difficile de nos jours de se passer de la téléphonie, et que nous aurions du mal à revenir aux pigeons ou aux signaux de fumée.
De la même façon, il est évident que les pays moins équipés n’auront ni le temps ni les moyens d’être câblés, et donc que le sans-fil sera la norme.
On peut également constater que les différents secteurs qui sont les premiers impliqués dans la coopération au développement : transport, agriculture, éducation, santé, DRM , … sont tous tributaires de près ou de loin de l’apport technologique : des analyses et mesures (hydrométrie, hygrométrie, géologie, …) aux solutions (polymères, médicaments, accès satellite, Ipv6 …).
De plus, la majeure partie de toutes ces technologies reposent de facto sur l’ICT. Ce n’est un secret pour personne que la recherche et le développement, de nos jours, seraient hautement improbables (ou tout du moins gravement retardée) sans l’informatique.
Concernant l’informatique, plutôt que de parler d’ICT ou TIC (pour énoncer les Technologies de l’Information et de la Communication), nous préférons parler d’AICT.
Et par le A que nous mettons devant, le A de « Affordable » ou « Abordable » en français, nous voulons insister autant sur l’aspect « financièrement supportable », que sur le fait que ces technologies doivent être installées et maintenues sur le terrain, pouvant être fabriquées sur place et donc remplaçables, voire améliorables.
Par ailleurs, nous pouvons également constater que, jusqu'à ce jour, pour éradiquer la violence de façon durable, la meilleure solution reste l’éducation. Mais l’éducation coûte très cher en professeurs, livres, ardoises, craies,…et en temps. Une bonne partie de ce temps peut être absorbé par certaines nouvelles technologies grâce à Internet et/ou aux outils ludoéducatifs.
Malheureusement, les personnes les plus nécessiteuses n’ont pas accès à ces technologies : pouvez-vous imaginer qu’en Afrique certaines universités n’ont même pas un seul accès Internet ?
En fait, nous croyons fermement que les technologies avancées permettent d’effectuer le saut technologique indispensable non seulement pour s’ouvrir au futur mais également de combler le fossé en réduisant la courbe d’apprentissage.
S’il est vrai que les ressources économiques ne sont pas distribuées de façon égale parmi les êtres humains, il existe néanmoins une ressource mondiale relativement inépuisable : l’ingéniosité humaine.
Si les plus démunis peuvent s’informer à un niveau semblable au nôtre, ils auront l’occasion d’obtenir des résultats similaires. Rien que de mesurer l’efficacité des recherches avec ou sans Internet le prouve en suffisance.
D’ailleurs qu’est ce que le logiciel sans l’ingéniosité humaine ? Bien sûr, il faut mieux apprendre à pêcher que recevoir du poisson, mais peut-être est-il encore mieux de recevoir des TIC fournissant des outils qui ne se borneront pas qu’à apprendre à pêcher.